Merci Reims !

Retour aux sources au conservatoire de Reims pour une masterclass puis un concert. Merci aux élèves participants et à notre public !

Talentueuse Pau Leen

Nous avons l’immense plaisir pour ce disque d’accueillir la chanteuse Pauleen» : fraîchement débarquée de la scène hip hop soul sous le pseudonyme « Gen Renard », Pauleen, de son vrai nom, rejoint la formation Leeway et y amène sa chaleur teintée de groove après plusieurs années de concerts nationaux et internationaux partageant la scène d’artistes prestigieux tels que Diana Ross, Mariah Carey, Alicia Keys, Dionne Warwick etc…

Art & Jazz dans ma cour le 17 juin 2018

Nous vous proposons une escapade musicale champenoise le 17 juin à 15h dans le cadre de la 5e édition d’Art et Jazz dans ma cour à Hermonville.

https://fr-fr.facebook.com/Art-et-Jazz-dans-ma-cour-219801371474551/

Concert le 20 février à Courbevoie

Concert le 20 février au Cabaret Jazz Club de Courbevoie.

« Loin d’embaumer Lee Morgan leur héros hard bop dans un hommage trop révérencieux, Vincent Payen et ses amis font souffler une brise vivifiante sur la musique. Groove et tendresse sont au rendez-vous d’un soul jazz tonique et funky. Animé d’une volonté de transmission directe de sa bonne vibration, Leeway est à même de rallier à sa cause enjouée plusieurs générations d’amoureux du jazz, mais aussi de toutes les musiques nourries d’une pulsation salutaire, celle du cœur ».

Réservez vos places !! Ici !

Interview d’Olivier Laudrain, New Morning Radio

e23d-131a-40ea-8e89-98565bb8a13dCurieux d’en apprendre plus sur Leeway (Vincent Payen) ?

Ecoutez l’interview d’Oliver à la New Morning Radio !!

Olivier, saxophoniste du groupe en parle très bien ! Olivier ta voix passe irrésistiblement bien on the radio !

Si vous ne souhaitez entendre que l’extrait avec Olivier aller directement au temps 54:10 de l’audio.

Avec : Belkacem Meziane – Invités : The Cookers (David Weiss & Billy Harper) et Olivier Laudrain

The Cookers est un all stars réunissant de grands noms du Jazz qui a choisi son nom en hommage à un album mythique sorti en 1965 par Freddie Hubbard et Lee Morgan : The night of the Cookers !

Avec l’ambition claire de rendre hommage au Hard Bop d’Art Blakey, Horace Silver, Joe Henderson, Wayne Shorter, ce septet a sorti plusieurs albums ancrés dans le passé glorieux des années où les labels Blue Note, Impulse ou Prestige écrivaient une page indélébile de l’histoire du Jazz.

Notre invité ce soir là sera Olivier Laudrain, saxophoniste du groupe Leeway et binôme du trompettiste Vincent Payen. Leeway rend hommage depuis quelques années au trompettiste Lee Morgan. leur présence à l’émission consacrée aux Cookers est une évidence.

Une émission sous le signe du Hard Bop, groovy, funky et churchy !

Ecoutez l’interview d’Oliver à la New Morning Radio !!

Article de Denis Desassis paru aujourd’hui !

Article de Denis Desassis sur MUSIQUES BUISSONNIERES paru le 16/12/2015

livret-01 webVoilà un peu plus de deux ans maintenant que le trompettiste Vincent Payen a enregistré, avec son groupe Leeway & Friends, On The Road To Lee Morgan, une déclaration d’admiration à un jazzman mort à l’âge de 33 ans dans des conditions plutôt tragiques (sa femme l’ayant tué d’un coup de pistolet après une dispute) et qui, quand on y songe, est à considérer par-delà sa contribution au mouvement hard bop comme l’un des pères putatifs du funk.

Vincent Payen publie aujourd’hui son deuxième disque, Find My Way. Après la route, le chemin donc, tout cela semble cohérent… Vous connaissez certainement ce musicien si par ailleurs vous vous intéressez à Electro Deluxe, une formation qui ne cesse de porter avec beaucoup d’aplomb (et de public) la voix d’une soul music décomplexée, en particulier depuis que le très charismatique James Copley en est le chanteur. Le trompettiste est en effet l’un des sept membres réguliers de ce groupe en fusion.

On The Road To Lee Morgan était un disque pétillant et qui – j’avais eu l’occasion de l’écrire dans une chronique pour Citizen Jazz – loin d’embaumer Lee Morgan dans un hommage trop révérencieux, faisait souffler une brise vivifiante sur sa musique. Un disque tonique et humble qui fournissait les premières indications sur la personnalité de ce jeune trompettiste à la fois discret et généreux. Cette fois, Vincent Payen franchit un cap, certainement important pour lui : Leeway & Friends devient Leeway Vincent Payen, preuve d’une volonté d’affirmation qui ne contrarie en rien l’esprit de groupe qui l’anime, puisqu’on retrouve à ses côtés les mêmes musiciens qu’en 2013 : Olivier Laudrain (saxophones), Laurian Daire (claviers), Sébastien Maire (basse et contrebasse), Laurent Locuratolo (batterie et percussions). Sans oublier d’autres amis fidèles, ces camarades qui gravitent autour de sa sphère cuivrée et viennent parfois lui donner un petit coup de main dans le travail de composition, comme les trois compères d’Electro Deluxe que sont Gaël Cadoux, Thomas Faure ou Bertrand Luzignant. Cerise sur le gâteau, ou plutôt sur la trompette, la chanteuse Nkia vient prêter sa voix à la moitié des compositions.

On dirait pourtant que quelque chose a vraiment changé en deux ans… Si une énergie joyeuse continue de traverser des thèmes comme « Station Street » et « To Lee Morgan » – chaînons naturels entre les deux disques et qui ne sont pas sans évoquer par leurs réminiscences un standard comme « Watermelon Man » d’Herbie Hancock – ou les trois courts intermèdes aux allures de fanfare de rue intitulés « Street 66 », on devine chez Vincent Payen un besoin de se présenter sous un éclairage différent et d’afficher une personnalité plus complexe, que pourraient masquer ses fougueuses interventions scéniques avec Electro Deluxe… tout comme sa pratique revendiquée du triathlon (l’homme est un sportif accompli). Il ne m’en voudra pas, j’en suis certain, de le comprendre comme un musicien qui accepte de dévoiler aujourd’hui une part de lui-même, intime et plus sentimentale. Le trompettiste est un tendre qui s’est par ailleurs jeté à l’eau (après tout, la natation, il connaît bien…) en déposant ses propres compositions dans la corbeille, aux côtés de celles que ses amis ont eux-mêmes apportées ; tout au long du disque, il laisse filtrer une atmosphère aux nuances contemplatives et brumeuses, parfois mélancoliques, que vient souligner le chant de Nkia, lui-même empreint de douceur et d’une fragilité aux antipodes du syndrome The Voice et ses cordes vocales désincarnées en acier trempé. Et ce sont d’autres cordes qui fourbissent leur petite dose d’émotion, celles qui sculptent un écrin de de velours à « Un nouvel espoir », un instrumental signé Laurian Daire, dont la texture est finement épaissie par une quarte de souffleurs (clarinette basse, flûte, saxophone et trombone) et invente la musique d’un film imaginaire aux accents romantiques. Même « L’eau à la bouche » de Serge Gainsbourg est délestée de son acidité naturelle pour muer en un rafraîchissement qu’on peut déguster tranquillement en se laissant bercer par le rythme des vagues…

Find My Way n’est pas un disque du déferlement, on l’a compris : entre soul, jazz et R’n’B, il est une proposition plus sereine, plus distanciée que son prédécesseur. A la façon d’un temps de réflexion qu’on s’accorde avant de poursuivre son chemin, celui peut-être qu’on vient tout juste de trouver et sur la destination duquel on s’interroge. Mais aussi parce qu’il faut savoir s’arrêter pour ne pas se consumer trop vite. Cette musique, qui parle au creux de l’oreille, est à recevoir pour ce qu’elle est : le cadeau d’un ami qui sonne à votre porte et vient vous parler de la vie, avec ses joies et ses peines. Un disque simple et chaleureux, aux arrangements soignés, un de ceux qui font beaucoup de bien quand la grisaille se répand sur nos têtes…